TROPHEES JUMEAUX circuit Carole
& course de côte de GASCHNEY Alsace
TROPHEES JUMEAUX circuit Carole
Trophées Gérard Jumeaux à Carole
Calme plat s’agissant du VMA, après la course de Magny Cours et avant la finale au Vigeant où les six titulaires du Team Seventy’s seront sur le pont, prêts à faire parler la poudre pour cet ultime rendez-vous.
Mais comme il n’était pas question de laisser les motos prendre la poussière d’ici le 18 octobre, Bob, Ludo et Patrick sont allés rouler aux Trophées Jumeaux, à Carole où malgré une météo peu rassurante, ils ont pu rouler cinq séries sur une piste sèche..
C’est Bob qui tient cette fois le crachoir et raconte ce week-end de détente comme seuls les Amis de Gérard Jumeaux savent les concocter.
« Seul démo de ma saison, les Trophées Jumeaux sont un rendez-vous incontournable, j’y ai roulé à Montlhéry, Croix en Ternois et maintenant à Carole.
Le plateau est comme d’habitude de grande qualité avec cette année des Anglaises plus belles les unes que les autres et un plateau de sides plus que copieux..
Samedi je roule avec mon 400 S3 histoire d’essayer de déterminer pourquoi à Navarra après 3 tours elle perdait sa puissance !
Je me retrouve avec Patrick et sa 400 bleue dans la série Grand-Prix, avec les autres Kawa 2 temps, et curiosité, une 650 ER6 Coupe Kawa, plus une poignée de Yamaha TZ, tandis que Ludo qui a remonté à toute vitesse sa belle Seeley Suzuki roule en moins de 500.
Le niveau de roulage s’avère correct même s’il n’a pas grand-chose à voir avec celui du VMA et je m’amuse bien, mais ça glisse un peu… normal, un carburateur fuit et le mélange qui gicle sur le pneu arrière c’est pas top, par contre pour le graissage des bottes c’est tout bénéf !
J’ai pris mes meilleurs carbus pour mes motos de VMA et ceux-là sont bien pourris et pour les flotteurs c’est encore pire !
Surprise, cette fois la moto n’a pas coupé en chauffant. Comme je n’ai changé que l’habillage depuis Navarra, j’en déduis que la mise à l’air du réservoir que j’avais en Espagne était bouchée …
Pfff ! Plus de 2000 bornes et deux abandons à cause de ça, je suis vert !
Tandis que Patrick rentre chez lui avec la … Yamaha 200 IT qu’il utilise en Enduro à l’ancienne et qu’il doit rôder (70 km/h sur l’autoroute !) Ludo, qui participe pour la première fois à une démo, reste dormir sur place et nous nous rendons au traditionnel apéro du samedi soir ensemble où le magicien nous bluffe avant une remise de prix…. nettement plus drôle que la cérémonie des Molières !
Retour au paddock pour un barbecue arrosé de ….rosé ! et petit concert sous le barnum de l’organisateur accompagné d’un petit blanc que j’ai nettement préféré à la voix du chanteur…
Dimanche, après le réveil au son de l’Internationale, je décide de prendre cette fois mon S2 « Tupolev » dont j’ai appauvri la carburation depuis Magny Cours.
J’ai aussi supprimé les entrées d’air supplémentaires. Régler la carburation est le souci premier de cette machine. La moto, bien aidée par la fraicheur de l’air à neuf plombes du matin, heure de notre première série dominicale, en est toute émoustillée et prend… 10 000 tours. Est-ce bien raisonnable ?
Évidemment ce n’est pas une course mais je m’amuse énormément et me tire la bourre avec Patrick sur son 400. Lors de la dernière manche j’ai même réussi à lui reprendre les 200m qu’il avait d’avance et à le doubler sous les hourras de la foule, un peu aidé, il est vrai, par l’état de déliquescence du pneu arrière de la Kawa bleue qui aurait dû « faire le week-end » mais ne l’a pas fait, provoquant deux belles équerres dans la parabolique.
« C’était bien agréable de vous voir vous tirer la bourre, me dira un spectateur ».
Conclusion du week-end, encore et toujours du bon temps avec les copains du team Seventy’s et des potes qu’on ne voit pas sur le VMA, et un grand merci au type en Morini qui suit mon blog et qui m’a avoué qu’avec son pote ils ont pris leur carte de donneur d’organes après l’article et le décès de Valérie …le con il m’a fait verser une larme !
Enfin pour terminer un grand merci à Anne-Marie et toute la bande des Trophées Jumeaux et vivement l’édition 2016. »
Bob
Titre du site
Course de côte de GASCHNEY Alsace
Championnat de France de course de côte au Gaschney
Par Patrick, photos Mariette
Depuis le temps que Jean-Marc Schickel, responsable des courses de côtes en motos ancienne me tannait avec sa course de côte du Gaschney, j’ai fini par craquer, je suis faible. Il faut dire que ma dernière course de côte (exception faite de celles disputées lors de mes différents Tour de France Moto) remontait à 1969 (Les Andelys avec un AS1 ) et j’avais en mémoire des tracés plutôt casse-cou et surtout, j’imaginais que l’on roulait bien peu compte-tenu du kilométrage effectué au volant du camion pour se rendre sur l’épreuve.Mais depuis quelques temps, il est possible de s’engager pour le même tarif en « course » et en « régularité », ce qui permet de doubler le nombre de séances d’essais et de montées de course, la différence dans ce second cas est qu’il convient de réaliser des temps les plus proches possibles les uns des autres. Certains d’ailleurs y parviennent fort bien, quelques dixièmes voire centièmes de seconde séparant une montée par rapport à l’autre. Pour ma part, je ne suis pas embarrassé de stratégies plus ou moins fumeuses, me contentant de rouler à donf quelle que soit la catégorie considérée, ce qui me semblait le plus simple.Venu pour voir, j’ai vu et j’ai aimé ! J’ai aimé la gentillesse et la décontraction des organisateurs, très proches des pilotes, le dévouement des bénévoles, le cadre magnifique de la course, l’attaque à outrance (selon moi) sur une route large, lisse comme une peau de jouvencelle, la qualité de préparation et la rareté de certaines machines, en particulier celles des Suisses pour qui la course alsacienne comptait pour leur championnat national, et par-dessus tout ça une ambiance chaleureuse et en général détendue entre participants (exception faite de quelques rares teutons bougons) de tous horizons et membres de l’organisation.Pour situer les choses, le parc-coureur était situé en haut de la côte, en cul de sac face à la montagne, ce qui revenait à dire que les pilotes partaient du parc par séries, descendaient la côte à plus ou moins bon rythme (dans le but pour certains de chauffer les pneus) pour se ranger, sans ordre établi au préalable, en épi derrière la ligne de départ, les officiels hésitant entre l’opportunité de faire partir les concurrents tels qu’ils se présentaient sur la ligne, ou par numéros de course, ou encore dans l’ordre du classement au championnat de France, ce qui semblait la solution la plus logique, mais se révélait difficile à appliquer et surtout un peu long… Présenté comme ça, c’était un peu la fête du slip, mais tout finit par s’arranger sans trop d’énervement même si j’ai trouvé qu’on attendait beaucoup, assis sur sa bécane, en courses de côtes à l’ancienne…J’utilisais ma fidèle 400 Kawasaki 3 pattes, avec pour seule contrainte de masquer le numéro 5 si je roulais en « course » (avec le numéro 9) ou de conserver le 95 si je partais pour la « régularité » avec un autre transpondeur… Pigé ?La côte montant de 700 à 1000 mètres, j’avais pris la précaution de remplacer les gicleurs de 100 par des 95, de raccourcir au maximum la démultiplication et c’est tout. Bien que tirant un poil trop long, ma petite Kawa s’est fort bien sortie d’affaires et lors de la remise des prix, je me suis retrouvé classé quatrième derrière trois Suisses ce qui m’assurait la victoire en « moins de 500 » au Championnat de France ! Bah, au royaume des aveugles…En définitive, un goût de revenez-y fort prononcé… et je crois que je reviendrai !