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CAROLE Paris                                                                                                              26 JUIN   

nouveau  podium  en  Classic,  

course s  régulières pour  les  Evolutions.

La course de Carole, fin juin, marquait l'entame de la dernière partie du Championnat, deux épreuves restant à courir.

Sous un soleil incertain, les cinq pilotes du Team présents sur le circuit francilien ont connu une nouvelle fois des sorts différents, avec le forfait de Stan sur problèmes mécaniques, les belles courses de Ludo et Hubert en Evolution et un nouveau podium en Classic 350 pour Bob et Patrick.

EVOLUTION

Ludovic Ingwiller / Aprilia RS 250 numéro 8 / Evolution

 

Carole: Dans mon jardin

,J’arrive donc assez serein pour une course « facile », à la maison ou presque.

Comme mon moteur a eu le mauvais gout de m’abandonner en bout de ligne droite lors de la première manche à Navarra, je n’ai pas chômé depuis fin mai, nouveau cylindre (merci Jean Charles …), redressage du vilo (merci Nico ...).

J’ai fini le remontage à peine quelques jours avant ce week end et bien entendu, je n’ai pas eu le temps de venir roder. Donc, les deux séances payantes du vendredi seront dédiées au rodage. Ce qui ne manque pas de faire réagir mes camarades de jeu avec la même phrase souvent entendue: « la moto marche pas, t’as un problème ? »  avec de la compassion sincère pour certains amis, mais aussi de la joie à peine cachée pour les plus taquins …Et bien non, messieurs, la moto fonctionne et on en reparlera demain après les essais qualif, non de non!

Rançon du succès de l’Evo, nous sommes trop nombreux pour la capacité d’accueil de la piste, le jeu des qualifs s’avère donc dangereux, car seule la première moitié des 38 pilotes inscrits prendra le départ des finales A et donc pourra accéder aux gros points…

Ma mission est accomplie,  avec le septième temps je suis dans le bon paquet et le rodage est bien fini !

Manche 1, ma petite femme m’a fait la joie d’effectuer le déplacement sur le circuit, j’ai la pression ...

Je pars pas trop mal et réussis à me placer entre le premier et le deuxième groupe mais à mi course, je me retrouve vraiment seul : devant, Lancelot est trop loin, derrière, ils ne peuvent plus revenir me dis-je et je commence à Carole, c’est comme une vieille amie qui vit près de chez moi, c’est là que j’ai fait mes premiers tours de roue sur piste, que j’ai disputé ma première course, que j’ai subi ma première gamelle dans la parabolique, comme beaucoup d’autres…

Alors après Navarra et son périple mémorableentamer une phase de sommeil bien méritée lorsque à 2 tours de la fin un avion de chasse me réveille... Les pistes de Roissy, ou Hubert et son Kawa pas discret ?  Dans le doute je repars de plus belle et signe mon meilleur temps en course !  Bien m’en prend car Jean François, ce fourbe, était juste dans ma roue avec sa RGV silencieuse, chose que j’ignorais…

Le malheur des uns faisant comme toujours le bonheur des autres, je profite de l’abandon d’Anthony et de Remi pour finir cinquième après une course en solitaire

Manche 2 : Course en solitaire à nouveau…pas grand-chose à signaler, je pars sept, je finis six après un nouvel abandon d’Anthony.

En conclusion, encore un bon week end avec les copains, le regret que Stan soit parti si vite, et des gros points qui me seront très précieux en fin d’année.  Je ne désespère pas d’aller chercher mon ami Francis au classement. Rendez vous donc à Magny-Cours début août …

Hubert Houssin / Kawa ZXR 400 numéro 6 / Evolution

Carole, deux sur deux

 

Après la casse de Navarra, le moral était dans les baskets. Ouvrir deux moteurs pour en refaire un seul, c’est, on l’imagine aisément, beaucoup de temps et d’argent.  Aussi, le moteur à peine remis dans le cadre, j’attendais avec anxiété le premier vrombissement du 400, car après plusieurs casses successives, j’étais à l’affut du moindre bruit suspect qui aurait compromis mon déplacement sur le circuit Carole.

Après consultation des copains possédant une oreille plus avertie que la mienne en la matière, nous avions bien décelé un petit bruit mécanique mais rien d’inquiétant à leur avis, alors je décidai de prendre la direction du circuit francilien après avoir effectué 400 mètres d’essais dans mon impasse, un vrai luxe…

Vendredi, j’effectue les essais libres à train de sénateur afin à la fois de me mettre dans le bain avec cette monture que les pépins mécanique ne m’ont guère laissé le loisir de découvrir mais aussi retrouver Carole où je n’ai couru que deux fois, en catégorie Classic, la première expérience s’était soldée par une chute dans la parabolique !

Essais qualif : on y va, je dois tenter de décrocher une place convenable sur la grille, le tourniquet parisien ne facilitant pas les dépassements !  J’obtiens le 14ème temps alors que mon copain Ludo qui est ma base de référence est 7ème. Verdict du jury : peut mieux faire !

Le départ de la 1ère manche se déroule bien mais je ne peux pas utiliser toute la puissance de mon ZXR comme je le souhaiterais car le premier virage, Alfa, est très proche de la grille de départ.

Après quelques passes d’armes avec Francis Hammond et autres compères, je me fais déboiter par  Jean-François Gabala et sa RGV; je prends sa roue et nous effectuons la seconde moitié  de la course ensemble. Au fil des tours nous remontons sur l’ami Ludo et son Aprilia qui occupe la cinquième place et roule en solitaire, ce qui fait qu’il commence carrément à s’assoupir comme c’est le cas lors d’une course solitaire… Le bruit de mon 4 temps le fait réagir, il remet un peu de gaz et nous finissons la course dans cet ordre, je suis 7ème.

Le dimanche se passe à attendre la deuxième manche qui se déroule seulement à 17h20. En piste pour le tour de chauffe, je suis le peloton sans faire de fantaisie quand soudain, au troisième virage ma roue arrière dessine une virgule !  Le doute s’installe, pneu trop froid, huile sur la piste ? Je n’ai pas revérifié la pression …. 

Je réalise un bon départ, mais dés le premier virage le doute est encore là, je mollis, je me fais doubler, cela m’énerve, je suis déconcentré. Plus tard, la boite de vitesse se retrouve au point mort au freinage ce qui m’occasionne deux frayeurs et je me fais à nouveau dépasser. Au trois quarts de la course, j’aperçois mon camarade de jeu de la 1ère manche, Gabala à terre en sortie de Parabolique, là ou j’avais vécu la même expérience il y a quelques années, c’est la totale !

Et en guise d’apothéose, je me fais prendre un tour par les 3 premiers jeunes loups de tête, j’ai l’impression de faire du tourisme et je me pose un instant la question cruciale : dois-je en rester là ? Je décide de continuer, le moteur tourne bien et c’est un ouf de soulagement lorsque j’aperçois le drapeau à damiers. Je termine 12ème, le weekend était sympa, pas de pluie, le moteur a tenu, pas de chute ….me reste à finir de charger la remorque pour six heures de route en solitaire, Stan qui avait la fait route avec moi ayant décidé de repartir immédiatement en train après la casse de son moteur, une fois de plus.

Stanis Regnier / Yamaha FZR 400 numéro 96 / Evolution

 

Le drapeau noir flotte sur la marmite…

Après ma prestation de Croix en Ternois en tenue camouflage, j’avais offert à ma FZR une robe orange et gris du plus bel effet, mais ce méritoire effort d’esthétique n’a pas suffi…

Dès les essais libres, j’ai constaté avec amertume que mon moteur n’était pas au mieux de sa forme et plutôt que de tenter le diable et de risquer de tout casser, j’ai préféré en rester là.

Dommage, le Team (à part mon père parti en vacances) était présent et l’ambiance comme d’habitude amicale et détendue.

Bref, j’ai décidé de regagner la Savoie en train, laissant là le pauvre Hubert avec qui j’avais fait la route à l’aller.

Immédiatement après cette épreuve avortée, j’ai fait l’acquisition d’un moteur de FZR en excellent état que je monterai sans autre modifications que ma rampe de carbus racing et mon allumage électronique pour participer à la course de Magny-Cours début août où le Team Seventy’s sera cette fois présent au complet.

CLASSIC 350

Patrick Tran-Duc / Kawasaki 350 numéro 95 / Classic 350

 

Quand le VMA est un long fleuve tranquille…

J’aime bien le circuit Carole qui est devenu, depuis sa reprise par la fédé, un vrai circuit, avec un tracé agréable bien que très physique, des toilettes dignes de ce nom et des parcs coureur suffisamment vastes pour accueillir tout ce petit monde.

Ca tombait bien, car ce dernier week-end de juin, on annonçait salle comble, avec le VMA, une course d’endurance, le Championnat FIME et enfin la Cup PMR (ou personnes à mobilité réduite), une grande première sur le circuit francilien qui a permis à une dizaine de passionnés de s’exprimer devant un public admiratif.

La météo qui annonçait des averses s’est une fois de plus mis le doigt dans l’œil, tant mieux pour les pilotes du Seventy’s sauf Fifi, parti avec Patricia jouer les pilotes de drakkar dans les fjords norvégiens : Hubert, Ludo, Stanis, Bob et ma pomme, plutôt soulagés de rouler sur une piste sèche.

Depuis plusieurs années, sur le conseil plus qu’avisé de Claude Rochefort, je m’efforce, même si je connais le circuit, de participer à une séance d’essais et bien m’en a pris cette année. A quelques tours de la fin de la séance, ma S2 part en travers dans le Gauche Qui Tue. Je mets l’incident sur le compte d’une trace d’huile, quand j’annonce rebelote à l’entrée de la parabolique, de toute évidence, y’a un malaise. De retour au stand, je constate que mon pneu arrière est à plat.

Je participe à la séance qualif avec ma roue de secours équipée d’un Avon pas neuf mais « qu’a l’air bien » quand à peu près au même endroit de la Para, ma Kawa m’envoie en l’air, roue avant braquée vers le bac à graviers, sans autre conséquence qu’une bonne suée !

Je reviens à nouveau de façon prématurée au parc, mais cette fois rien à signaler…

Etant de mariage (pas le mien…) le soir, je me voyais mal arriver au repas les bras, pour ne parler que de ce qui se voit, ornés de pizzas sanguinolentes, on a ses coquetteries…

Première manche, je boucle deux tours derrière Eric Devillard dont la Honda semble moins véloce qu’à l’accoutumée, ce qui m’arrange bien. En fait, il utilise son mulet, ayant lui aussi crevé ! A la sortie de Golf, je vois son pot droit se déboiter et se mettre à pendre. Conscient du problème, il décide de quitter la piste et dès lors, le supersonique Michel Chapus peut aller cueillir les lauriers de la victoire en 350 mais également au Scratch, devant les 500 et autres 750 pourtant pas menées par des manches… Trouvez l’erreur ! Je termine trois, derrière Bob et son Tupolev, non sans avoir frôlé l’accrochage avec Turner qui me colle un tour à Hôtel, aucun drapeau bleu n’ayant été agité pour m’indiquer sa présence.

Seconde manche dimanche sur les coups de 16 heures, j’ai réparé ma roue arrière avec l’aide appréciée de Bob afin de disposer d’un pneu correct, tout colle au poil. Départ correct, comme d’hab’, Chapus a disparu aux trois quarts de la course, c’est cette fois Eric Devillard qui mène le bal en 350, aux alentours de la treizième place, devant ma pomme et Bob dont la Kawa, encore une fois, ne semble  pas au mieux de sa forme. Je remporte la catégorie au cumul des deux manches et accentue ainsi mon avance au classement des 350 sur Eric. La régularité et une bonne dose de chance ont payé !

 

Bruno Stahl / Kawa numéro 70 / Classic 350

A deux pas du Nirvanna ...

Suite à la casse de Navarra ma banquière a surement halluciné ! En plus de l’esthétique à revoir sur le Tupolev, ce qui est un moindre mal, la casse moteur qui a engendré ma chute en bout de ligne droite s’est avérée importante.

Le vilo qui avait chauffé un maximum n’a pas pu être récupéré, rajoutez à ça trois réalésages et trois pistons sans oublier un squish à refaire sur une culasse…

Vendredi un petit rodage s’impose avec de nouveaux réglages carbu, un nouveau pourcentage d’huile deux temps et un nouveau carburant afin éliminer la détonation dû au fort taux de compression.

Samedi matin, essais qualif. Comme d’hab’ je préfère rouler seul et me concentre sur un tour au lieu de m’enliser dans des groupes compacts. La moto fonctionne bien, vibre un peu, mais j’ai connu pire. Je réalise un très bon dixième temps scratch en 1 .17 au milieu des plus grosses Classic. En 350 je suis deux, très loin derrière la TR3 de Chapus (une vraie moto de course, on se demande encore ce qu’elle fait dans notre catégorie, qui me mettra un tour dans l’après-midi !)  mais devant Eric et Patrick mes deux rivaux au championnat.

Course1 samedi, je réalise un bon départ mais me fait passer par les motos les plus puissantes, mais comme j’adore la bagarre des premiers tours je m’accroche pour jouer un peu. Depuis la chute de Navarra je n’ai plus le même feeling avec le frein avant et il perd même de l’efficacité au fil des 17 tours. Je lâche au fil du temps et je fini 2éme 350cc, 22 pts au championnat de repris à Eric qui doit abandonner et 2 petits à Patrick qui fait 3.

Dimanche je suis très motivé car je pense avoir résolu en grande partie le problème de frein avant. Malheureusement durant le tour de formation, je constate que la moto ne prend plus correctement ses tours et je roulerai à plus de 5 secondes de mes chronos de la veille !

Dommage, la TR3 a cassé et j’aurais dû monter sur la plus haute marche de la boite au cumul du week-end… mais avec des si!

Pas grave, c’est quand même une coupe avec la 3éme place de cette course et la 2éme au cumul et c’est le team qui gagne ce week-end avec Patrick.

Au championnat nous ne sommes maintenant plus que 4 pour le podium final, Patrick est le plus régulier (44pts comme moi à Carole) et a trop d’avance pour être rejoint à la régulière mais je vais me battre avec les deux Honda Drixton qui me précèdent de 1 et 5 pts ! Rendez-vous à Magny Cours en août…

Les  potins  du  paddock

Je suis un paragraphe. Cliquez ici pour ajouter votre propre texte et me modifier. C'est facile.

Nos prévisionnistes Météo France avaient pronostiqué un temps orageux … voir exécrable pour la fin du week end.

Que nenni, on est bien passés à travers les gouttes, bien que chacun scrutait les cieux à chaque fois qu’un gros cunimb  bien noir se pointait au dessus de nos têtes. Cet exercice n’est pas bon pour les rides du front et je ne vous parle pas de ceux qui usent du botox.

Pour Hub et Ludo ce fut la valse des j’y va  t’y j’’y va t’y pas pour le choix des bons boudins.

Patricia et Fifi perdus tout au nord de l’Europe pour s’assurer que 24 heures sur 24 le soleil n’aurait pas rendez vous avec la lune, me voici donc encore seule avec mes 3 mousquetaires. Stan, le cinquième de la saga Team Seventy’s de ce week end n’ayant pas encore trouvé l’équation parfaite permettant à sa belle machine de tenir plus de cinq tours de circuit sans cracher ses soupapes, ayant repris le chemin du bercail dès le samedi matin.

Seule avec l’équipe ? Pas tout à fait, Cécile digne épouse de Ludo, nous a honorés de sa présence, une première que nous avons fêtée bruyamment samedi soir avec Patrice Blin qui s’est joint à nous pour le dîner. Ce dernier à largement donné le ton avec ses anecdotes truculentes et autres blagues très en dessous du nombril. Une fois encore l’ambiance propre au Team Seventy’s était au rendez vous.

Elle devrait être encore plus chaleureuse début août dans la Nièvre avec le Team cette fois au grand complet.

Mariette

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Concept: et réalisation: Hubert HOUSSIN    

Textes: Patrick TRAN-DUC

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