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350 RDLC sauce TZ 

RDLC préparée par: Hubert HOUSSIN 

La TZ est une vrai moto de compétition performante mais cela reste un engin fragile, cher à l’achat et à l’entretien. Mon objectif n’était pas de faire de la compétition, mais se faire plaisir avec une moto certes un peu moins performante, mais moins exigeante et plus abordable.

L’idée fut de partir d’une RDLC dernière génération (modèle 1WT  63 cv ) qui était le plus performant et la coursifier façon TZ.

 

Chez SPECK MOTO à Lyon, j’ai trouvé la moto que je recherchais, en mauvais état apparent mais c’était  une bonne base pour mon projet. Après négociation, j’ai laissé le carénage, la selle, les pots au vendeur en contre partie d’un rabais et tout le monde était content.

 

La 1ère étape consiste toujours à la mettre en pièces détachées. Le compteur a beau afficher 30.000 kms, on ne sait rien du passé de cette moto.

La 2ème étape fut de trouver un réservoir de TZ 350 . Chose faite chez EUROPLAST Italie, mais est ce que celui-ci va s’adapter au cadre d’un RDLC. Sur la photo cela semble jouable, alors je tente le coup, sachant qu’il y aura forcement de l’adaptation.  La chose inéluctable, tout ce qui se trouve sous le réservoir doit disparaitre. Les fixations avec son moteur de valve, vase d’expansion et bobines doivent se loger autre part. Chose fut faite en les mettant à l’extérieur du cadre. Une barre transversale du cadre gênant, elle fut déplacée de quelques cm plus bas.

La selle : bien sûr l’évident aurait été de mettre une selle de TZ 350, mais la selle de l’OW31 me tentait. Après tout, ce n’est pas une TZ réplica que je cherche à faire alors j’opte pour une selle achetée en Angleterre chez MEED SPEED.

Toute la boucle arrière du cadre a été supprimée, et reformée en fonction du réservoir et de sa nouvelle selle.

Le carénage : un TZ 350 de chez Ragged Edge Angleterre. Le plus simple aurait été de ne pas mettre le sabot qui n’est pas prévu pour les pots ARROW que j’ai trouvé d’occasion, mais cela me semblait un travail inachevé, donc il faut modifier et adapter le carénage.

Les roues d’origine rouge ont été sablées pour leur donner le coté naturel de l’alu, malheureusement au vernissage l’alu devient gris clair, dommage mais cela restera comme ça. 

Moteur : Refaire un vilo, c’est aussi onéreux que d’en acheter un neuf. FGMF Villejuif, me propose un vilo HOTROD (réservé à la compétition) pour un prix inférieur. Des carters repeints avec une peinture spéciale RESTOM, des pistons WISECO et le moteur est refait à neuf. La fourche est entièrement revisitée, l’amortisseur est remplacé par un WILBERS.

Pour finaliser, une couleur « Kenny Roberts » avec des autocollants trouvés aux Etats Unis (MOTO GP ROSSI) et la RDLC est pratiquement terminée.

Carburation : les carbus sont d’origine et possèdent sur cette version 1WT des power jet qui ne sont pas démontables. Un peu de bricolage et je monte des power jet nouvelle génération. L’allumage est un MVT acheté chez EMAC.

Je fais l’impasse sur toutes les pièces neuves tels que, disques, roulements, joints, chaine 5x20 …etc

Lors des premiers essais, sur piste bien sûr, la RDLC pousse fort mais parfois régule au dessus de 10.000 trs. Je mets cela sur le compte des carbus et je monte des Mikuni VM 34. Nouveaux essais, et toujours le même souci ! Après de nombreuses heures à chercher dans cette direction, je me penche sur l’allumage. Je change la bobine, boitier électronique, rotor, stator et miracle le problème est réglé ; un stator neuf défectueux.

 

 

Cette RDLC fait 63 cv d’origine, a gagné certainement quelques chevaux (carbus, détentes ...) mais surtout le poids est descendu à 115 kgs.

Tout cela est un résumé succinct, mais il faut savoir qu’il y a quelques centaines d’heures passées pour cette transformation (réparties sur 1 an ½),  et un prix de revient avoisinant les 2/3 de celui d’une TZ.

 

Hubert HOUSSIN

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