Ludovic
udovic (plaque n°114 et 8 ) alias Ludo, pilote en Classic 500 une rare et efficace 500 Suzuki à cadre Seeley montée par ses soins. Cette production britannique est semblable celle qu’illustra en son temps le regretté Barry Sheene et il utilise également, en catégorie Evolution cette fois une Aprilia 250 RS beaucoup plus récente et performante.
C’est d’ailleurs cette dernière qu’il privilégiera cette saison, n’effectuant que quelques épisodiques galops au guidon de la Seeley afin de ne pas mettre ses œufs dans le même panier en participant à deux catégories différentes au cours du même week-end.
Ludovic s’avère être un pilote régulier sur piste sèche et très rapide sur le mouillé, mais pas toujours servi par la chance, on l’a bien vu en 2014, et il aura à cœur de prendre sa revanche sur une saison 2014 en demi-teinte au guidon de son Aprilia noire.
L
Copyright 2003 Editions Glénat -Joe Bar Team tome 01 et Bar2
MOTOS
SEELEY T 500
CRESPHONTE
28000 CHARTRES
500 SUZUKI-SEELEY
Dans sa folle jeunesse, Ludo courait en karting. Touché par la grâce, la sagesse aussi, il a décidé d’abandonner cette activité pour se lancer dans les compétitions moto au guidon d’une Suzuki T500 qui avait été « coursifiée » au début des années 70 afin de rouler en courses de côtes régionales.
Après une longue reconstruction et trois années de championnat VMA, il a mis en œuvre un chantier audacieux consistant à réaliser une réplique de la Suzuki à cadre Seeley utilisée par Barry Sheene en 1973. Cette libre interprétation de la machine du crack britannique est à la fois rapide et fiable… et tellement originale !
Barry Sheene 1973
Photo de droite, en arrière plan, sa 500 Suzuki Seeley.
Web: Cresphonte.fr
RS 250
Web: The Tuning Works
APRILIA RS 250 1998
Cette belle machine, dernière de la génération des RS (il s’agit d’une phase 2), mue par le bicylindre en V de la Suzuki RGV très nettement vitaminé était au départ, pour Ludo, plus une moto réservée à l’entrainement qu’une machine dédiée spécifiquement à la course…Mais après une course « pour voir », puis deux, puis trois, il a près tellement de plaisir avec la belle transalpine (ah, ces Italiennes, quel charme !) qu’il a fini par l’engager régulièrement dans la jeune catégorie Evolution.
Hélas, au fil des courses, il a pu constater avec une certaine amertume l’état de fatigue avancé du moteur qui a nécessité une sérieuse remise en état et, tant qu’on y était, une amélioration en vue de la saison 2015 qui sera axée principalement sur cette catégorie.