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LE VIGEANT                                                                          18 octobre

Finale VMA au Vigeant

 

La dernière valse...

 

Arrivés en éclaireurs dès le jeudi alors que le soleil commence à décliner et la température à se casser la gueule, Mariette et Patrick investissent le beau parc fermé du non moins beau circuit du Val de Vienne, au Vigeant, à une salve d'escopette de Poitiers, alors que le reste du Team fonce vers le circuit par des routes différentes. Il caille sévère et c'est les doigts gourds qu'il faut réserver le maximum décent de place aux véhicules du Seventys, dont celui de Fifi, de loin le plus encombrant, qui arrivera le dernier, vendredi en fin de matinée, alors que tout le monde est rentré au chausse-pied pour cette ultime épreuve qui réunit près de 130 participants rien que pour le Championnat de France VMA mais comporte également de nombreuses catégories "modernes".

Patrick, alias Yellowperil (350 Kawasaki S2 N°1)

 

Pour une fois, je décide de participer à deux séries d'essais libres le vendredi après-midi. D'abord parce que j'aime bien le circuit et ensuite parce que ça doit me permettre d'évacuer les ragondins qui ont élu domicile dans un des trois pots de ma 400 Kawa bleue et de me mettre en jambes avec ma S2 rouge. Le temps frais aidant, l'une et l'autre fonctionnent à merveille, la vie est belle.

 

Samedi 11 heures, première séance chrono pour les Vintage et les Classic qui roulent ensemble... 48 pilotes pour un tracé qui n'en n'acceptera que 40 en course, on annonce du sang et des larmes, il y aura forcément des déçus...Il faut dire que malgré les efforts d'Evelyne, notre Mère à tous, les responsables du circuit ont "sucré" un créneau, jugeant à priori le nombre d'inscrits insuffisant, ce qui a amené à rassembler les deux classes sur un circuit où, heureusement, les dépassements sont possibles un peu partout. D'où la nécessité de s'inscrire très tôt, quitte à désister (pour une raison valable, ça va de soi) par la suite, mais depuis le temps qu'on le dit on a l'impression d'uriner dans un Stadivarius... Bref. Au moment de prendre le départ, nous apprenons que la séance chrono ne durera que dix minutes au lieu des vingt prévues initialement, because un brouillard à couper au couteau qui a retardé les premières séances. Nous n'aurons donc que quatre tours, y compris celui consacré à mettre les pneus en température, pour faire péter une pendule. Peu brillant dans ce genre d'exercice, je me retrouve 32ème scratch ce qui me place en onzième ligne. Les hommes de tête me semblent bien loin et ils le sont. Bob est 20ème, à près de 4 secondes, lui a réussi à réaliser un bon chrono en partant dans les derniers!

Le samedi soir, après une journée passée, pour les uns, à glander ou à faire un peu de rangement et pour les autres, à mécaniquer, les huit membres du Team font honneur à une raclette concoctée par Mariette et Patricia. Vu la température ambiante, ce plat de saison dégusté sous un auvent bien clos et transformé en salle à manger de luxe, chauffée davantage que l'étable du petit Jésus, est fort apprécié. Merci les filles !

 

Samedi, sur les coups de 17 heures, je prends place sur la grille. Devant moi, il y a foule et ça se confirme dans le premier droite où je ne trouve pas le moindre trou de souris pour glisser la roue avant et même les deux, de ma chère S2.Au troisième des dix tours que compte la course, je bute sur la Trident n°2 de Richard Haas dont je ne parviens à me débarrasser qu'au huitième. Pendant ce temps, Rémi Bachimont a remis du charbon et le fourbe parvient à me déborder dans le dernier tour. Le sympathique moustachu à la Seeley 233 noir et violet a bien progressé depuis sa première course à Croix fin avril, il roule très propre et batailler avec lui est un véritable plaisir.Je finis 21 au scratch et sixième (sur huit, bof) de ma classe. J'espère faire fois la prochaine mieux...

 

Deuxième manche, j'ai gagné une ligne, par le truchements des abandons, mais il y a toujours autant de monde au portillon du premier droite et je me retrouve sensiblement à la même position que lors de la première. Je termine une nouvelle fois 21ème et cinquième en Vintage 500, au cul de la belle Trident n°44 de Michel Hourdebaigt, loin, très loin du meilleur élément du team dans la catégorie, Bob, qui se classe 15ème et troisième 500, à des années-lumière de la 410 Honda de Devillard, premier devant Jean-Charles Armand qui termine enfin ses deux courses, lui qui a été durant toute la saison accablé par des casses à répétition.

Voilà, le rideau vient de tomber, le spectacle est terminé, rendez-vous au salon Moto Légende où seront élaborés de nouveaux projets, toujours en Championnat de France VMA, bien-sûr!

Philippe, alias Fifi, alias Phil Raide (350 Kawasaki S2 n°96)

 

Les essais libres: ayant fait le choix de la Kawa S2 pour la dernière course de l'année sur le circuit du Vigeant, je prends la piste pour tester la moto et m'aperçois très rapidement que la tenue en piste est complètement dégradée. La cause est vite déterminée, les amortisseurs, des Koni d'époque, sont totalement inopérants car trop mous. Côté freinage, c'est encore pire ! C'est une catastrophe totale depuis le montage du maître cylindre Brembo PS13 qui ne doit pas être compatible avec l'étrier de frein avant (plus tard, je découvrirai avec horreur que les plaquettes sont usées jusqu'à la ferraille !) Honte sur moi.... De toute évidence, ça va être très compliqué pour la course.

 

Essais chrono du samedi, le résultat est là. Je me bats avec une machine instable et je prends 5 secondes de retard au tour sur Bob et Patrick qui roulent avec le même moteur que moi et me retrouve en 12ème ligne et en fond de grille. Il va falloir trouver une solution.

 

La course du samedi : Stanis ayant corrigé le réglage des amortisseurs, je retrouve une machine plus stable qui me permet d'adopter un pilotage un peu plus agressif mais pas suffisant pour me battre avec le groupe de devant. Seule consolation, une réjouissante bagarre avec une Yamaha 350 RDLC 4LO bien plus puissante que ma S2, celle de Thierry Butzbach, sympathique plumitif de Moto Journal qui vient pour la première fois jouer avec nous en VMA, mais qui tourne à mon avantage.

 

Course du dimanche, la der. Je réalise un bon départ qui me laisse entrevoir la possibilité de suivre le groupe de tête et pourquoi pas doubler mes deux chers collègues du team Seventy's avec leur 350 S2. Mais c'est sans compter sur Bob, notre champion en titre, qui avait ce jour là mangé du lion (ou mis un tigre dans son moteur, va savoir) et un Patrick toujours aussi vaillant en course ! La chute d'une moto juste devant moi à la sortie d'une épingle m'oblige à freiner et par là même ruine tout espoir de garder le contact.Qu'importe, le plaisir était au rendez-vous.

"peu importe la visibilité, le Tupolev 350 S2 se pilote au radar, un avantage indéniable qui m'a permis d'accéder à la 3ème place sur le podium"

Bruno, alias Bob l'Eponge (350 Kawasaki S2 "coque" n°70)

 

Encore un grand moment de franche rigolade avec le team seventy's et sur un plan purement sportif, un nouveau podium pour moi.Je réalise le 4éme temps des essais en 500 vintage, après seulement 10mn d'essai à cause du brouillard matinal et 48 loustics sur la piste avec les Classic. J’ai eu le nez fin (quand on connait mon tarin c'était pas gagné !) en laissant partir les autres devant afin de faire mon chrono seul malgré une buée persistante sur la visière: 4 secondes devant Patrick et Philippe donc 4 et 5 lignes devant eux, ça va compter au départ!

 

Course 1, samedi après-midi: bon départ mais avec les grosses classic qui remontent c'est difficile de se faufiler. Eric Devillard fait facilement le trou en 500 vintage et derrière ça bastonne entre Jean-Charles Armand (350 YR5 trés véloce), Olivier Bassignani (410 Honda) et moi avec mon 3 cylindres Kawa.Thomas Thomson (Manx) et Patrick Cassuto (650 Norton) ont joué avec nous pendant les 10 tours, pour 22mn de grand plaisir et moins de 4 secondes au final entre nous cinq. Au final je suis 4ème en 500 à moins d'une seconde d'Olivier... et du podium!J’ai descendu mon chrono du matin de plus de 3 secondes et je roule vraiment bien, la moto marche enfin du tonnerre et c'est assurément ma plus belle course de la saison. Patrick et Fifi sur des 350 S2 identiques à la mienne sont 23 secondes et plus derrière !

 

Course 2, dimanche après-midi:Olivier Bassignani à qui je dois reprendre 1 seconde pour monter sur la boite au cumul des 2 manches a accroché sur son dosseret la rose qu'il a reçu la veille pour sa 3éme place. Clin d’œil très sympa et bon esprit pour me dire que si je veux sa place il va falloir que j'aille cueillir cette fleur...ou que je vais me piquer les doigts sur ses épines? ...Eric Devillard (qui me succède pour le titre de Champion de France) nous met encore un boulevard et comme le samedi Jean-Charles, Olivier et moi nous battons pour les 2 places restantes sur le podium. Je pense être débarrassé de la Yam quand il sort dans le gazon, mais Jean-Charles en a vu d'autres, il ne coupe pas et ne met que 2 tours pour me repasser, alors que je suis dans le cul de selle d'Olivier, reniflant les senteurs de la rose et du podium... Je suis un peu moins à l'aise que la veille et commets quelques erreurs mais je reste dans le coup quand dans la ligne droite Olivier lève le bras...souci de sélecteur! Je suis sur le podium mais on ne saura jamais si à la régulière j'aurais réussi ! Laurent Gilles et son pilotage...généreux vient m’égayer la fin de course avec sa 650 Norton, allant même jusqu’à me "lancer" sa caméra embarquée à la figure ! Pfff! même pas peur.Je réussi à le repasser dans le dernier tour au freinage au bout de la ligne droite où il s'est fait un guidonnage monstrueux!Vraiment un excellent week-end, la moto a fonctionné nickel et prend plus de 10 000 tours ! Enorme pour le petit S2 quasi stock. Et ça donne la pêche pour cet hiver qui sera mis à profit pour poursuivre le développement de la moto.

 

Stanis, alias Stan (400 Yamaha FZR n°96 )

 

Vendredi...Après une super nuit dans ma voiture, je retrouve Mariette et Patrick sur le paddock. Petits croissants et café m'attendent. Merci les amis ! Ayant à ma charge la maintenance de la moto d'Alexis (n°192) et après avoir refait une santé au moteur, je m'attelle de suite à la mettre en route et faire sa mise au point ce qui ne me laisse que peu de temps pour mes essais ni même m'occuper de moi. Je réussis tout de même à faire quelques tours avec ma machine en fin de journée, histoire de me remettre un peu le circuit en tête.

 

Les qualifications du samedi se déroulent très tôt le matin. La piste n'est pas vraiment humide mais comme le brouillard de la nuit est toujours présent, un minimum de prudence s'impose. Après quelques tours prudents, je commence à ouvrir un peu pour pouvoir tenter de faire un chrono. Dès la fin des essais qualifs, Ludo m'annonce une 4 ème place en 2 mn 08, c'est inespéré.

 

Première course du samedi. La piste est totalement sèche et nous profitons enfin d'un vrai beau temps, Je retrouve mes sensations et découvre enfin le potentiel de ma machine avec le montage de la fourche de R6. Cette modification me permet d'attaquer plus franchement et de réaliser un chrono de 2 mn 03, ce qui me situe à la 5 ème place. Je suis plus qu'heureux, ça devient bon...

 

Course du dimanche. Remonté comme une pendule, je décide de pousser un peu plus loin mes limites. Je suis tellement chaud que j'anticipe le départ à l'allumage du feu rouge, mais je me recale aussi tôt à ma place, tout va bien. Feux éteints nous réalisons tous un bon départ, autant que je puisse en juger. Je me situe aux alentours de la 7 ème place, mais je remonte rapidement en 6 ème position. Gêné durant plusieurs tours par la ZXR du 6 ème je finis par le dépasser, mais la distance avec le groupe des leaders c'est creusée. Les tours s'enchaînent et je vois l'écart se réduire, ce qui me motive encore plus. Je pousse mon moteur dans ses derniers retranchements, mais il finit par manifester son mécontentement à 4 tours de l'arrivée en perdant de la puissance et en émettant un bruit pas très catholique. Je décide de couper les gaz mais trop tard le mal est fait... Je sors du circuit au bout de la ligne droite et abandonne, sans regret, car je reste très content de mes progrès en matière de pilotage et de l'évolution de la partie cycle de ma moto. L'hiver va être au reconditionnement du moteur et par la même occasion à son développement.Les choses sérieuses commencent vraiment en 2016 !

Ludovic, alias le beau Ludo (Aprilia 250 RS n°8)

 

Arrivé à 11 heures sur le circuit après presque 5 heures de route , j'installe le campement autour du VW. Quelques chips et une banane en guise de déjeuner et j’enfile la combarde. Comme à mon habitude, j’avais prévu 2 séries d’essais libre à 14h20 et 16h50. En série Blanche soit plus de 2’00 au tour ..La moto marche bien et je me remémore le tracé progressivement , je n’avais pas encore roulé avec la RS sur ce circuit et mes repères sont ceux de la Seeley, tout est diffèrent

 

Les essais chrono: à la fraiche samedi matin, la direction de course retarde le début de journée d’une heure à cause du brouillard.Quand finalement on prend la piste, elle est encore froide et humide par endroit : tout le monde rend la main, ce qui m'arrange bien car je signe un chrono très très moyen qui me place quand même en 11° position, je sauve donc les meubles.

 

Première manche Après un assez bon départ, je me retrouve non loin de Stan et sa 400, tout semble encore possible quand au « trop vite » Anthony et sa belle RGV couchée dans un gerbe d’étincelles croisent ma trajectoire à 2 mètres à peine ! Cette petite frayeur qui réveille de vieux souvenirs un tantinet désagréables calme mes ardeurs. Ceux que j’avais réussi à enfumer (au sens propre) au départ reviennent très fort ..ils repassent rapidement et je finit onzième après avoir roulé les 2/3 de la course tout seul.

 

Deuxième manche: Fin d’après-midi dimanche, départ à 17h40, c’est la dernière course de la journée et donc de l’année, ça va nous faire rentrer tard à la maison ..mais on est venu pour ça alors on y va. Départ moyen, et je mets quelques tours à me sentir bien. Le temps de chauffe du pilote est bien supérieur à celui de la machine. Quand Francis passe , piqué au vif, je me réveille et décide d’accrocher le train de quatre furieux formé avec Daniel et Béranger. J’arrive à repasser Béranger malgré sa conduite « dynamique » et au moment où je pense avoir pris un peu le large pour aller chercher Daniel qui fatigue, dans le pif paf, j’appuie sur le cale pied gauche qui s’efface sous ma botte ...C’est un cale pied articulé et il a tourné d’un demi-tour . Je finit les 3 derniers tours cool en appuyant ou je peux dans les courbes à gauche et je finis 12ème. Finalement, sur la piste, un week end ordinaire pour moi , ni bon ni mauvais mais un très bon week end avec les copains !

Hubert, alias Cousin Hub (Kawasaki ZXR 400 n° 6)

 

Une saison 2015 en demi-teinte...J’ai débuté la saison en 500 Classic avec mon Kawa 500 h1. Les premières épreuves se soldent par une chute, puis une crevaison, une panne …des week-ends à oublier de toute urgence. J'ai décidé de faire l'impasse sur des circuits que j’affectionne pourtant : Pau et Haute Saintonge, au bout du monde pour le savoyard que je suis. Il y a bien trop d’épreuves inscrites au championnat VMA et il convient de faire des choix, même si c'est difficile. Et on arrive à la mi saison.Trop loin au championnat en Classic 500, je décide de sortir (enfin) au Mans mon ZXR 400 préparé pour le championnat Evolution avec objectif de le mettre au point et de rouler pour apprendre. Malheureusement le week-end manceau se solde par une casse moteur. Faute de temps pour réparer, je fais de nouveau une impasse, sur Magny Cours début août cette fois. Après 2 mois ½ d’attente, c'est enfin la finale au Vigeant ! Encore une désillusion, le moteur casse à nouveau dans la 1ère série d’essais ; je dois avouer que c’est mon manque d’expérience mécanique dans le domaine du 4 temps qui est l’origine de la casse. Comme je ne possède pas de mulet, je pense que le week-end est irrémédiablement foutu, nous sommes vendredi après midi quand la bonne fée se manifeste, en l’occurrence Patrice Blin qui me propose d'utiliser sa seconde moto (son mulet) une Kawasaki KR1S 2 temps. Je suis très touché par sa proposition, mais j’hésite un bon moment car emprunter la moto d’un autre peut être lourd de conséquences. Essais qualif : je découvre le KR1, le temps est frais, je fais ce que je peux : je partirai 24ème. Le KR1 n’est pas des plus performants et je ne connais pas cette moto mais je ne suis pas trop dépaysé par rapport à mon 500 H1.

 

1ère course : je réalise un départ correct et dans la seconde courbe, je double Patrice le propriétaire du KR1 qui pilote une ZXR 400 (15ème sur la grille). Je souris sous mon casque et imagine ce qu’il doit penser « je lui prête mon mulet, et il est devant moi ». Je reste 1 ou 2 tours devant lui mais ensuite la puissance du ZXR reprend ses droits. Un peu optimiste dans une courbe, je me trouve confronté à deux alternatives: soit je termine sur les vibreurs avec le risque de chuter sur l’angle, soit je tire tout droit dans les graviers. J’opte pour le second choix et me couche dans les graviers quasiment à l’arrêt. Je relève la moto, le bas de carénage est rayé et ce n’est pas ma moto !

 

2ème course : un bon départ et comme dans la 1ère course je passe Patrice et son ZXR dans la 3ème courbe mais cela dure moins longtemps, il me repasse au 2ème tour. A l’avant dernier tour je me fais prendre un tour par un missile (Marco Pasquet ZXR) qui me laisse sur place. Je suis déstabilisé, et je me dis que derrière lui cela doit suivre. Bingo ! c’est Stéphane Drye (Aprilia RS) qui me double. Je me demande ce que je fais là avec ma petite KR1, cela me déconcentre, je baisse de regime et me fais passer par deux autres concurrents. Je termine 19ème, rien d’exaltant, mais j’ai roulé tout le week-end grace à Patrice que je remercie vivement. Depuis, le moteur du ZXR a été démonté, je découvre une bielle HS. Quelques achats de pièces d’occasion improvisés en Italie et cet hiver le ZXR va être remonté avec des améliorations. C’est la 3ème fois de ma vie que j’ouvre un moteur 4 temps, j’ai encore beaucoup de choses à apprendre … Dire que je suis passé au 4 temps plus moderne pour faire moins de mécanique ! J’espère repartir du bon pièd la saison prochaine.

"je me marre ! Hub s'est mis en EVO  4 temps pour ne plus faire de mécanique sur les circuits"

Cousin Hub sauvé des eaux...

Sans Patrice Blin, personnage désormais incontournable du VMA Circus, Hubert aurait dû se résoudre à regarder rouler ses copains du bord de la piste. Pilote en Coupe Kawa au début des années 70, fana de motos anciennes dont il possède une vingtaine d'exemplaires remarquables, Patrice a découvert récemment le VMA, d'abord au guidon d'une 400 Kawa S3 un tantinet larguée par rapport au reste de la concurrence, puis d'une 250 KR1S et enfin d'une superbe ZXR 400. Vous l'avez compris cet homme de goût aime les Kawasaki... ce qui ne l'empêche pas de compter dans sa collection les quatre motos illustrées par Christian Debarre, son idole, dans le premier et immortel album 1 du Joe Bar Team, à l'écrou de 8 près... mais également l'Alpine A310 Gendarmerie dévoilée dans la même oeuvre majeure. Après avoir cassé le moteur de sa Kawa lors des essais libres (la grosse, très grosse casse...), Hubert s'apprêtait, la mort dans l'âme, à endosser le costume de spectateur quand tel le bon pasteur, Patrice lui a spontanément proposé d'utiliser une de ses deux motos, en l'occurence sa magnifique Kawasaki KR1S grise et bleue. Un peu géné d'accepter une telle offre, Hubert l'était encore plus après avoir rapé le côté gauche du carénage dans un bac à graviers du circuit poitevin, mais ce beau geste lui a permis de vivre un week-end fabuleux au guidon d'une moto sur laquelle il s'est immédiatement senti à l'aise. Merci Patrice!

Assistance tous risques

 

Il est véritablement impossible de clore cette saison 2015 sans un petit mot de celles qui furent aux petits soins pour le Team Seventy’s : Patricia et Mariette. Nous leur donnons (pour une fois) la parole.

 

" Pour résumer cette saison sportive émaillée de coups d'éclat et de moments de spleen, nous partageons les galères et les joies de nos six mecs au fil des sessions du championnat de France VMA et nous adorons les voir rentrer au paddock, narrant, les yeux exorbités, leurs arsouilles mémorables, où il n’est question que de freinages limites, d’équerres d'une extrême propreté et autres intérieurs olé-olé, virils mais corrects. Pour ce qui est des pépins mécaniques, nous avons nos spécialistes, ceux qui bichonnent et affutent tellement leurs vieilles bécanes qu’elles deviennent aussi fragiles que des poupées en porcelaine, d’autres qui les préparent de façon plus artisanale et dans les deux cas, les pannes s’égrainent au fil des courses: boulons baladeurs, fuites aussi inattendues qu'inextingibles, câbles effilochés, carbus épris de liberté, cadre découpé façon bûche de Noël etc. En un clin d’œil le coin de paddock investi par le Team se transforme en garage à ciel ouvert, en moins organisé et nettement plus folklorique. Les fronts se plissent, les jurons fusent, les réflexions incongrues déclenchent des fous rires à s’en faire éclater la rate, les outils s’éparpillent, les chiffons pleins de cambouis s’étalent çà et là…. crotte mon short blanc... La routine, rien que de plus normal. Si à midi c’est du rapide, léger diététique, le soir on aime bien mettre les petits plats dans les grands. Selon l’inspiration, c’est parfois grand genre avec nappes et bougies. Nos petits ou grands bonheurs sur les circuits, c’est aussi : avant la course, lorsqu’ils se préparent à entrer en scène, on surveille discrêtement et les aidons si nécessaire. Etre à leurs côté en pré-grille pour un dernier clin d’œil complice, avec un petit signe de la main sur la grille de départ, quelle excitation pour nous aussi quand les moteurs s’emballent, lorsque les feux rouges s’éteignent. Nous cherchons sur le circuit les meilleurs points de vue pour mieux suivre leurs évolutions, le cœur battant… "Punaise, il lui a fait l’extérieur, ce chien de prairie - Mince, l’autre l’a repassé dans la ligne droite - Allez remets la sauce, t’es dans son cul, lâche rien, plus qu’un tour ‘’ on est excitées comme des puces et on adore ça. Vivement 2016.

VMA VINTAGE 500          PATRICK:                  7ème                                   6ème                                  5ème                                      5 courses                                                             5

                                             BOB:                         4ème                                    4ème                                  3ème                                       7 courses                                                            4

                                             PHILIPPE                 8ème                                     8ème                                 5ème                                       4 courses                                                             8

                                             STAN                       non couru                                                                                                                                                                             

 

VMA CLASSIC 500          HUBERT                   non couru                                                                                                                        4 courses                                                               6

                                             LUDOVIC                 non couru

 

VMA EVOLUTION             STANIS                   4ème                                      5ème                                     abandon                             4 courses                                                            18 

                                             LUDOVIC                11ème                                   11ème                                   12ème                                4 courses                                                             15

                                             HUBERT                 24ème                                    abandon                               19ème                                2 courses                                                             64

 

                       Qualif           1ère course        2ème course     Nbre de courses         Place au championnat


                                                                                     2015                       2015 

 

 

Concept: et réalisation: Hubert HOUSSIN    

Textes: Patrick TRAN-DUC

FIN

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