top of page

        CAROLE                                                                                           17 & 18 JUIN 2017   

Un weekend de retrouvailles…

 

Ce weekend de la mi-juin était à marquer d’une pierre blanche dans la mesure où c’était le seul de la saison qui réunissait les six pilotes du Team Seventy’s et leur assistance de choc !

Malgré quelques déconvenues et péripéties mécaniques habituelles, l’ambiance était chaude et amicale, comme on l’aime !

Copyright 2014 - Editions Glénat / Vents d'Ouest -les sportives cultes de Bar2 et Fane

categorie CLASSIC 350

Patrick Tran-Duc / 350 Kawasaki S2 N°95 / Classic 350

 

Retour au complet sur le circuit Carole

 

La remise en état de ma Kawa S2 n’étant pas terminée pour la course de Croix, mon retour aux affaires était donc programmé mi-juin sur le circuit Carole, un lieu que j’aime bien même si je n’y brille pas particulièrement.

Je me réjouissais à l’avance de ces retrouvailles, partant du principe que la course de motocyclettes, c’est bien beau, mais des moments d’amitié passés avec de bonnes copines et copains, c’est ce qu’il y a de mieux.

Les organisateurs du VMA avaient décidé, comme à Croix, de faire rouler les 350 Classic avec les motos Vintage et cette excellente décision qui n’entraîne pas, à ma connaissance, de phénomène de rejet de la part des pilotes Vintage mais n’est malheureusement possible que sur les petits circuits me convenait parfaitement dans la mesure où j’avais décidé depuis la fin de la saison 2016 et pour des raisons connues par la terre entière de ne plus jamais rouler en Classic au milieu des 500 et 1000 avec ma 350 et son moteur stock.

Je débarque donc à Carole avec Mariette dès le vendredi, Pat et Philippe sont déjà là avec leur camping-car maousse pour ce week-end de retrouvailles…

Nous investissons un espace conséquent au fond du P2, entre goudron et gazon, en prévision de la venue d’Hubert, Stan, Bob et Ludo, ce dernier ayant provisoirement abandonné sa voiturette british pour sa belle 500 Seeley-Suzuki et à proximité des époux Pietu qui ont ressorti leur seated Guzzi datant de la préhistoire pour une course/démonstration…

Ma S2 est fin prête et roule droit, chose qui n’était pas évidente d’emblée, j’ai pu la tester longuement à l’occasion du roulage du LC’S club de France, quinze jours auparavant et tout semble ok, mis à part le freinage, minable comme d’habitude.

J’ai pu également commencer à m’accoutumer aux guidons bracelets et aux commandes reculées dont j’ai affublé ma Kawa pour faire jeune…

Les essais du samedi –un exercice dans lequel je n’excelle pas particulièrement- se déroulent toutefois de façon satisfaisante, je me retrouve avec le 13ème temps sur une trentaine de partants. Je partirai donc de la 5ème ligne, ce qui me convient parfaitement.

La première course n’amène pas de remarque particulière, ma S2 fonctionne à la perfection, comme d’habitude et je termine 10ème au scratch, très loin du vainqueur 350, Eric Devillard qui me colle tout de même près de deux secondes au tour avec sa Honda très véloce et son pilotage d’une rare propreté…Si, si !

Seconde course le dimanche, je réalise un bon départ mais à Alpha, Bruno Leroy, parti en fond de grille, rentre dans le peloton comme un couteau chaud dans une motte de beurre, façon chien fou, ce qui ne ressemble guère à ce pilote d’une correction légendaire et semble un peu précipité dans la mesure où nous avons 18 tours à nous infuser.

Jean-Charles Armand dont la 350 Yam fonctionne enfin correctement, sort complètement de la traj’ pour éviter la salade de Yamaha, ce qui me permet de coller au train d’Olivier Bassignani et de conserver Jean-Charles en ligne de mire, mais trop loin pour espérer venir l’asticoter. Plus tard, je parviens à déborder Bassi, ainsi que Raymond (Duriez) à quelques encablures de l’arrivée et à finir septième scratch et trois en 350 Classic, plutôt satisfait de ma course qui sera en fait ma dernière de l’année en ce qui concerne le VMA.

Carole, c’était bien bon !

Bruno Stahl / 350 Kawasaki S2 N°70 / Classic 350

Vendredi midi je quitte mon travail à Rouen pour filer vers Carole. Ce sera le seul week-end cette année où le team sera au complet et rien que pour ça il faut me dépêcher pour ne rien manquer de la fête.

Installation rapide et petite séance d’essai libre pour se remettre dans le bain et constater d’emblée que la moto subit toujours quelques coupures d’allumage.

Si les à-coups sur l’angle s’avèrent désagréables, il ne sont pas trop dommageables au niveau chrono, c’est déjà ça.

Pour ma seconde course de cette courte saison je suis optimiste après mes trois 2émes places de Croix.

Nous sommes de nouveau réunis avec les Vintage et c’est parfait, dommage seulement que Ludo et sa belle Seeley, du coup, ne roule pas avec Patrick, Philippe et moi.

En 350 on devrait encore assister à une confrontation entre les 4 temps Honda et les 2 temps, Yam et Kawa.

Séance qualif,  la moto « hoquette » toujours, aussi, après avoir assuré un temps que j’estime correct,  je décide de rentrer changer les bougies. Je repars pour faire la fin de séance mais aucun changement…Curieuse, cette petite panne, peut-être un fil dénudé qui fait masse? Sûrement une bêtise en tout cas mais pas facile à trouver.

Je suis quand même 4éme ligne, 12éme scratch et 4éme 350 mais à 2 seconde 5 de mes temps de l’année dernière.

La démultiplication que j’ai choisie plus longue y est pour beaucoup mais le moteur souffre bien moins. Avec le chrono 2016, je serais 2ème temps à 3 dixièmes de la pôle…

Course 1,  il fait très chaud en ce début d’aprème et la moto ne tient pas le ralenti, heureusement, je bénéficie d’un pousseur et d’une umbrella en pré-grille.

Je réalise comme à mon habitude un bon départ et me retrouve 6 ou 7 dans le 1er tour mais en voulant m’accrocher à Leroy je force un peu trop pneus froids !

Par ce temps ? Toujours est-il que l’arrière décroche brutalement. Pour rattraper cette ruade je mets tout mon poids (bien utile pour une fois) sur l’avant et m’en sors tel un Randy Mamola au sommet de sa forme …Aux dires de certains spectateurs c’était joli mais limite. La caméra n’a pas apprécié et a préféré sauter en marche de la moto… la chaine aussi ! Je passe la ligne en roue libre, fin du 1er tour et de ma course en l’occurrence.

Déçu évidement mais content de n’avoir rien cassé, car c’était quand même violent.

Le soir c’est détente, super repas mijoté par Patrick et révision de mon anglais scolaire…moi qui suis phobique aux langues étrangères! …idem pour les danses mais c’est une autre tare qui n’a rien à faire ici.

Dimanche matin je m’efforce, en vain, de résoudre ces microcoupures et c’est déjà l’heure de la course 2.

J’effectue encore un super départ et j’arrive à suivre les bons de la catégorie, me retrouvant 2éme 350, proche d’Éric. Mais à partir du 5éme tour l’embrayage donne des signe de faiblesse puis me lâche complètement…le câble détendu a fini par sortir de son logement. Comme pour la course 1, c’est l’abandon mais rien de cassé…

Pas de chance ce week-end mais l’important était bien de se retrouver tous ensemble.

Pas de programme pour la suite (je me suis désinscrit du Mans), mais y aura-t-il une suite ?

Ludovic Ingwiller / Seeley-Suzuki 500 N°114 / Classic 500

Carole, du concentré de bécane !

 

Je l’ai attendue, cette unique et seule course en moto de l’année ! Je me suis mis la pression comme si c’était la première fois … pourtant bien que la seule de l’année, la dernière à Nogaro n’était pas si loin, quelques mois tout au plus.

La tête sur quatre roues depuis le début de l’année, deux semaines  après mon week end au Grand prix historique de Dijon, il a fallu commuter en mode 2 roues. Oui mais voila, plus je me rapprochais de la date, plus  l’appréhension montait et mes doutes enflaient…

Est-ce que j’ai perdu la main, est ce que la moto va fonctionner (je n’y ai pas touché, même pas redémarrée avant Carole), et surtout est-ce que la bière sera fraiche ? 

Autant de questions cruciales auxquelles je ne trouvai pas de réponses satisfaisantes avant d’y être, alors quand faut y aller, faut y aller.

Et puis dans tous les cas, quoiqu’il arrive, je me réjouis à l’avance de passer un weekend end avec le Team Seventys, le team le plus cool des paddocks de France et de Navarre ou on fait les choses avec force et passion, mais sans se prendre au sérieux ...ils me manquent mes potes !

Les réponses à mes questions ne tardent pas à venir : La moto démarre au premier coup de lanceur (ou presque) et elle est toujours aussi « virile » à piloter…

Je constate à la lecture des chronos que finalement, ils ne sont pas très décalés par rapport à ce que j’ai fait dans le passé ici quand je jouais la gagne, le pilote n’est donc pas trop pourri …bien ça , sauf que voilà, c’est malgré tout bien insuffisant pour que je suive mes rivaux historiques Bruno et Bernard qui depuis 2014 ont bien progressé et puis, engagé en Classic au milieu des 750, ma longue, très longue Seeley 500 à l’aise en général sur les grands circuits souffre un peu de son empattement sur ce tourniquet de 2 km.

Impossible donc en course de suivre le rythme et de participer à la bagarre pour le podium 500 et encore moins au scratch, dont je préfère ne pas parler !

Pour l’ambiance, c’était mémorable : on a campé dans l’herbe comme au beau milieu des seventies, mécaniqué comme il se doit jusqu’à plus soif, débattu de nos résultats plus ou moins bons avec plus ou moins de bonne foi et même, grâce à Mariette eu la joie d’accueillir des grands bretons et de les inviter à partager notre passion !

Ce qui nous a permis un d’enterrer (pour un soir) la hache de guerre (isn’t it Patrick ?)  et deux de pratiquer la langue de Shakespeare avec un intérêt que nous n’imaginions pas à l’avance (isn’t it  ..)  

Bref : un weekend unique au sens propre comme au figuré. Vivement la prochaine

 

 

Philippe Régnier / Yamaha YR5  N°96 classic 350

 

Le vilain vilo

 

Les essais libres

C'est sur le petit circuit de Carole que j'inaugure mon nouveau moteur préparé pendant l'hiver.

Etant donné qu’il est à peine rodé, c'est avec beaucoup d'appréhension que je prends la piste sous une chaleur accablante, à l'écoute du moindre bruit mécanique ! 
Il faut dire qu'il n'a rien de l'ancien moteur, qu’on en juge : cylindres à clapets avec admission de RDLC plus grosse de 30% en remplacement des YR5, pistons de Yamaha 4LO, nouvelle culasses, nouvelle boite de vitesses, nouveaux carters moteur et cerise sur le gâteau, vilebrequin de 350 TZ.
Certes cela fait beaucoup de changements d'un coup et le moins que l’on puisse dire, c’est que je suis dans mes petits souliers.

Je décrète que la séance d'essai va me permettre de déterminer la carburation ad-hoc car je n'ai plus aucun repère…

Après quelques tours, je constate avec soulagement que la moto tourne plutôt bien dans les tours avec les gros gicleurs même si elle engorge à bas régimes et a du mal à reprendre en sortie de courbes.

 

Les qualifs

Avant de me lancer pour la séance chrono, j'ai modifié la position des aiguilles des boisseaux de carburateurs afin de corriger l'engorgement constaté pendant les essais.

Le réglage fonctionne à merveille et la moto semble compétitive !

Toutefois, je ne donne pas le maximum et me retrouve sans surprise avec l'avant dernier temps sur la grille de départ. Bah, il sera toujours temps d’accélérer la cadence plus tard…

 

Course 1

Parti de la dernière ligne, j’effectue un départ canon qui me propulse dans les dix premiers et du coup je me retrouve bien placé pour obtenir une bonne place, voire un podium dans ma catégorie 350 Classic.

Après quelques tours, je suis bouchonné par une grosse BSA, moins rapide que moi dans les parties techniques et impossible à doubler dans les droites car plus puissante.

Pendant que les autres prennent le large, je reste durant plusieurs tours derrière le mono, guettant l'opportunité de porter une attaque au freinage.

Je décide enfin d’utiliser toute la puissance de mon moteur afin de venir au plus près et de porter une attaque dans la partie sinueuse du circuit. Mais à ce moment là, je ressens une brutale perte de puissance, aussi je décide d'abandonner pour éviter une grosse casse.

 

Bilan après démontage, c'est un roulement central du vilebrequin qui à rendu l'âme, palsembleu...

categorie  OPEN EVOLUTION 600 

Stanis Regnier / Yamaha FZR 600 numéro 18 / Open Evolution 600

Joies et déconvenues…

Arrivé le vendredi vers midi, je décide de prendre deux séances d’essais libres après avoir remplacé les bougies et monté le pignon de 13 dents adapté à ce circuit réellement très court.

Dès le début de la première séance, je constate avec horreur que le moteur de la Yam ne fonctionne pas et qu’il est impossible d’accélérer à fond.

Je boucle malgré tout quelques tours afin de me remémorer le circuit que je quitte avant même la fin de la série.

Après avoir remis dans leur configuration initiale les conduites d’admission Air Force One, je repars pour ma 2ème séance et si je constate un léger mieux, ce n’est toujours pas ça. A nouveau, je regagne le parc avant la fin de la séance.

En désespoir de cause, Je décide de prendre en catastrophe une 3ème séance d’essais afin de remette la moto dans la configuration de Navarra. Je remonte mes anciennes bougies, enrichis la vis d’air d’un tour et miracle, tout est rentré dans l’ordre, la moto pète le feu, c’est tout bon pour les qualif  prévues à 8 heures et demi du matin…

J’emprunte la piste dans les premiers et décide de partir doucement. La moto fonctionne bien, je chauffe les pneus et augmente le rythme au fil des tours. Tout se passe bien et je réalise un chrono de 1mn10 ce qui me place dans les cinq et me satisfait dans la mesure où je n’apprécie pas particulièrement ce circuit.

 

Première course : comme d’habitude, je suis tendu comme un string mais bon, faut y aller pour dix huit tours, ça ne sera pas une sinécure !

Mon embrayage capricieux me fait rater mon départ et je me retrouve en huitième position. Il ne s’agit pas de s’endormir, d’autant que devant, tout le monde prend le large.

Au fil des tours je remonte en 6ème position puis à sept tours de l’arrivée, je me retrouve 5ème.

Sur un gros freinage je prends la place du 4ème, Daniel Roy, dans ce même tour.

Et comme je ne souhaite pas en rester là, je me lance dans une véritable bataille avec lui et nous nous passons et repassons au fil des virages, offrant un beau spectacle façon Rossi/Marques…enfin c’est comme ça que je le ressens…

Au dernier tour, je suis derrière lui. Mais il glisse de l’arrière dans la parabolique ce qui me permets de lui faire l’intérieur. Déterminé,  je réussi à tenir ma position jusqu’à la ligne d arrivée ! Bon sang c’étais jouissif ! Mais je suis rincé !

 

Dimanche, déception…

Rentré au parc, j’avais constaté que je n’avais plus de frein avant… un rapide coup d’œil m’avait suffi pour constater que j’étais à la ferraille, il n’y avait plus une miette de Ferodo sur le support !

Je fais un tour sur internet dimanche matin afin de tenter de trouver, mais sans succès, des pièces même d’occasion mais je suis sauvé quand des amis de mon père débarquent avant midi avec leurs grosses routières dont une Yam dont les plaquettes sont compatibles avec ma moto.

C’est ainsi que je prends le départ avec des plaquettes de tourisme, d’occasion de surcroit ! Mais c’est toujours mieux que regarder la course du bord de la piste…

Après un départ catastrophique, ma course s’avère peu glorieuse, je bagarre longtemps avec Bruno Leroy et son antique Ducati et termine huitième

A oublier !

Hubert Houssin / Kawa ZXR 400/6R  n°57 / Open Evolution 600

 

Dans sport mécanique, il y a le mot « mécanique » qui conditionne nos résultats.  

 

Pratiquant le tennis, je sais qu’à moins de casser un lacet de chaussure ou un cordage, c’est le bonhomme qui fait le reste, mais dans le sport mécanique c’est une autre histoire …

Après mes courses loupées de Navarra à cause d’un problème de boite de vitesse, j’ai de nouveau refait une opération « cœur ouvert « du moteur pour changer le barillet de sélection qui était en cause.


Essais libres du vendredi : Ouf, c’est bon, la boite fonctionne bien, mais le circuit de Carole n’étant pas ma tasse de thé, je n’ose pas tenter le diable et je reste sur ma réserve.

Essai qualif : au freinage du virage de Golfe,  je bute sur une Honda moins rapide que moi et à ma grande surprise un objet non identifié me tape dans la cuisse gauche ! Un regard bref à gauche me permet d’apercevoir une Ducati rouge en vrac dans le bac à graviers…

Je n’ai rien compris de ce qui s’est passé ! Je boucle le tour suivant passablement perturbé, est-ce de ma faute ? Est ce que le pilote a eu du mal ? bref, je ne suis plus à ce que je fais et achève ma série avec le 15ème temps pas glorieux alors que Stan est 5ème. Je ne prétendais pas aller le chercher mais une place dans les 8 ou 10ème m’aurait satisfait. J’ai recherché dans tout le paddock le Ducatiste en question pour avoir de ses nouvelles mais je n’ai jamais su qui il était et lui-même ne s’est pas manifesté. Pourtant je suis le seul à rouler avec une Kawa et de plus d’un vert pétant qu’on ne peut pas rater. Me restera en souvenir, trois  beaux impacts sur ma coque arrière dont la peinture était toute neuve et nécessitera une nouvelle intervention !

Course 1 : je pars 15ème sur la grille, à droite de la piste.

A Alès il pleuvait, je n’ai pas couru à Navarra, mais ici je commence à maitriser la puissance de mon 600 et je décide d’envoyer les watts dés le départ. Chose dite, chose faite, plein gaz, j’ai la voie royale sur le coté droit de la piste, j’enquille les vitesses, mon Kawa hurle et je me retrouve aux environs de la huitième place dés le 1er virage, Alpha.

Je suis dans la roue de Stan, parti 5ème. Il fait une virgule devant moi à l’accélération d’Hôtel, j’en profite pour le passer, il me rend la pareille, je le repasse à l’accélération après Golf …. La bataille avec les autres pilotes fait rage jusqu’au 3ème ou 4ème tour quand soudain mon ZXR perd de la puissance à mi-régime ; je perds des places, j’insiste mais inutile il y a un souci de carburation. Inutile de continuer, je rends les armes terriblement déçu.

Course 2 : après avoir procédé à une ultime vérification de l’alimentation en essence, je ne trouve rien d’anormal, croisons les doigts. Encore un départ canon, et un début de course qui me place entre la 6ème et la 8ème place je pense …. Le rythme est rapide et déjà j’ai un doute sur ma condition physique, est ce que je vais tenir 18 tours à cette cadence  sous ce cagnard ?  Un freinage tardif à Hôtel me fait lever la roue arrière, un concurrent me passe mais rien de grave quand soudain après le virage Fox le même phénomène de perte de puissance se reproduit, je n’y crois pas, je suis maudit ! un problème de carburation ? la chaleur ?  Inutile de continuer je finirai trop loin.

Malgré ce souci de carburation, je demeure satisfait du métissage réalisé entre un ZXR 400, un moteur de 600 et une fourche de 750.

La Kawette se comporte plutôt bien et qu’est ce qu’elle envoie !

Coté paddock
Adversaires... et néanmoins nos amis !

Les potins du paddock

 

Nous voici donc sur la route de Carole et il faut souligner que pour une fois et contrairement aux autres membres du Team, 45 minutes nous séparent seulement du circuit francilien que Patrick apprécie particulièrement.

Waze guide notre fidèle Boxer Pijo et fait merveille pour nous dégoter un itinéraire évitant les affres de la circulation parisienne jusqu’à Tremblay en France.

 

Fifi et Pat ont pris possession des lieux avant nous et balisé l’espace, c’est royal.

 

Le beau temps s’est installé pour le week end et le mercure grimpe sans complexe vers des sommets insoupçonnés, ce qui laisse augurer des bonnes suées sous les combardes de nos vaillants pilotes.

 

Vendredi le Team est enfin au grand complet. Chacun s’affaire sur sa ou ses machines, il y a de nouveaux modèles préparés en secret et avec amour durant l’hiver. Tous espèrent en tirer le maximum ou tout du moins faire de bons chronos et naturellement se faire plaisir, ce qui est le but principal.

La Kawa de Patrick s’est acheté une virginité, en virant sa belle livrée rouge datant de longues années vers un blanc nacré du plus bel effet. Il faut dire que la pauvre  en avait vu de toutes les couleurs, justement, après être passée cul par-dessus tête du côté de Nogaro, mais cela est déjà une vieille histoire. Le lifting de la belle quadra semble parfaitement réussi, et elle se laisse photographier sans complexe, surveillée de près par son heureux propriétaire qui ne boude pas son plaisir. Patrice, le respecté commissaire technique du VMA, généralement avare en compliments, sera l’un des premiers à apprécier la nouvelle livrée de la S2…

 

Côté cuisine c’est la fête du melon qui s’impose dans les assiettes avec plein de salades rafraichissantes. On apprécie de s’attabler sous les tonnelles blanches avec des boissons fraîches, réservant les petits rosés pour les fins de journées qui s’étirent.

Alexis et Fleur viennent se joindre à l’équipe et nous régalent avec des fruits succulents. Nous expérimentons également leur machine à café & thé bien surprenante, mais fort appréciée.

 

Samedi soir Patrick sort le grand jeu avec son tajine de poulet aux pruneaux et amandes maison, le tout accompagné d’un petit Boulaouane fort gouleyant, certains dont je tairais le nom ont l’habitude de dire ‘qu’il a du slip’ – expression issue d’une lointaine virée moto en Bourgogne. A ma grande joie, et pas que la mienne .., Mrs Judith and Emily, venant d’outre-manche, nous rejoignent à ce diner qui se prolonge tard dans cette nuit pleine d’étoiles, laissant présager une belle journée à venir.

 

Finalement ce sera l’unique weekend de l’année où Fifi, Stanis, Hub, Bob, Ludo et Patrick se seront retrouvés ensemble pour rouler.

Sur le plan des résultats ce ne sera pas glorieux du fait des différentes pannes et ennuis mécaniques intervenus durant ces deux jours. Mais mon naturel positif préfère toujours considérer le verre à moitié plein que le contraire et sur le plan de la bonne humeur et de l’amitié on a assuré comme des chefs. Patricia et moi avons veillé comme des maman-poules sur nos poussins dissipés.

Mariette


 

L’intendance suit…

Super week-end pour le Team au complet sur le circuit Carole, renforcé par les visites surprises de potes parisiens, de notre copine Sophie et même d’amies anglaises fort sympathiques, Judith et Emily !

Mariette et moi n'avons pas eu le temps de chômer pour satisfaire l'appétit de nos pilotes et de ceux qui se trouvaient là au moment des repas, partant du principe quechez Seventy’s, on ne laisse personne mourir de faim !
Et comme d'habitude, avec les petits riens de tout le monde, nous avons mis les p'tits plats dans les grands et on s'est régalés, la bonne humeur et l’amitié ambiante liant la sauce ! 
Sans oublier un peu de dive bouteille pour réconforter, le soir bien entendu, les pilotes déçus et les revigorer après leur course effrénée disputée sous le soleil…ne âpre bataille d'eau avec la Sophie pendant la corvée de  vaisselle est passée inaperçue, il a fait tellement beau et chaud.

Vivement le prochain rendez-vous…

Patricia

Concept: et réalisation: Hubert HOUSSIN    

Textes: Patrick TRAN-DUC

bottom of page